28/04/2020 | Cliquez-ici si l'email est illisible | Nederlandse versie |
NEWSLETTER |
![]() ![]() |
![]() RAPPEL DE LA VIGILANCE ACCRUE DANS LE CADRE DE LA PESTE PORCINE AFRICAINE (PPA) AUPRÈS DES ÉLEVEURS PORCINS ET DES VÉTÉRINAIRES D’EXPLOITATION
DES INDEMNITES PAYEES PAR LE FONDS SANITAIRE SONT MAINTENANT PREVUES POUR LES PRISES D’ECHANTILLONS REALISEES PAR LES VETERINAIRES DANS LE CADRE DE LA SURVEILLANCE ACCRUE POUR LA PPA Cela fait maintenant plus d’un an et demi que les premières contaminations par le virus de la peste porcine africaine (PPA) ont été découvertes chez des sangliers dans les forêts du sud de la province du Luxembourg. Ces six derniers mois, très peu de contaminations ont encore été détectées (Voir document : Etat des lieux - Situation au 2 mars 2020). Cela indique que le pic de la maladie est passé et que nous pouvons espérer retrouver notre statut indemne de PPA. Cela pourrait déjà être possible d'ici la fin de cette année, à la condition qu’aucune nouvelle résurgence de la maladie ne survienne. La récupération du statut indemne ne veut cependant pas dire que la Belgique sera ensuite définitivement à l’abri de la PPA. Une nouvelle introduction de la maladie chez les sangliers ou même les porcs domestiques est toujours possible. En raison des dernières évolutions de la PPA en Europe et en Asie, nous devrons donc - dans les années à venir - continuer à accorder l’attention nécessaire à cette maladie préoccupante et largement répandue. Après l’apparition de la PPA dans notre pays, l‘AFSCA a instauré une vigilance accrue dans le secteur porcin afin de détecter le plus rapidement possible une éventuelle introduction du virus. Les autorités régionales ont fait de même dans le domaine de la chasse. Cette vigilance restera d’application tant que le virus sévira en Europe. Afin de réussir, tous les acteurs du secteur porcin et de la chasse doivent être responsables et impliqués dans cette problématique : non seulement les éleveurs porcins, les vétérinaires d’exploitation et les chasseurs (personnes formées) mais également les négociants, les abattoirs, les techniciens, les inséminateurs et toute autre personne impliquée dans le secteur porcin et la chasse. Les éleveurs porcins doivent déjà (faire) appliquer correctement les mesures de biosécurité légales afin de réduire au maximum le risque d'introduction du virus dans leur exploitation. Si une introduction du virus devait quand même avoir lieu, la vigilance accrue peut aider l’éleveur porcin et son vétérinaire d’exploitation à détecter la PPA à un stade précoce. La contamination peut alors rapidement être endiguée, sans qu’une propagation n’ait lieu vers d’autres exploitations porcines. Le suivi correct des mesures fait partie du rôle important joué par le vétérinaire d’exploitation dans la détection précoce de la PPA. La PPA est une maladie à déclaration obligatoire. Cela implique que le vétérinaire et l'éleveur porcin doivent immédiatement informer l'ULC en cas de suspicion clinique de la maladie. Étant donné que la PPA ne présente pas toujours un tableau clinique clair et n’est donc pas forcément facile à distinguer des autres maladies, le vétérinaire d'exploitation doit - à chaque fois que des symptômes de groupe sont détectés chez des porcs (au moins 2 porcs malades) - transmettre des échantillons de trois animaux malades ou amener un cadavre frais à DGZ ou ARSIA en vue d’une analyse et/ou d’une autopsie. Un traitement approprié peut uniquement être initié par le vétérinaire après que les échantillons soient pris. Il est important de savoir que des indemnités sont maintenant aussi payées par le Fonds Sanitaire pour les prises d’échantillons réalisées par les vétérinaires d’exploitations dans le cadre de la surveillance accrue. L’arrêté royal du 16 avril 2020 qui prévoit des indemnités aux vétérinaires qui prennent ces échantillons, a été publié le 16 avril 2020. Les indemnités sont de 3,56 € par échantillon. Ces indemnités sont prévues pour toutes les prises d’échantillonnage qui ont été faite depuis fin septembre 2018 dans le cadre de la surveillance accrue pour la PPA. Le calcul et le paiement de ces indemnités se dérouleront via la même procédure que celle d’application pour la maladie d’Aujeszky et la Brucellose. L'AFSCA continue à prendre en charge les frais d’analyse de ces échantillons. Vous trouverez plus d’informations à ce sujet dans les instructions proprement dites. SPF Santé Publique, sécurité de la chaine alimentaire et environnement. Direction « Santé animale et Sécurité des Produits animaux » - DG Politique de Contrôle – AFSCA. |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Copyright © 2020 FAVV-AFSCA. Tous droits réservés. |