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ETAT DES LIEUX EN MATIÈRE DE PESTE PORCINE AFRICAINE DANS LE SUD DE LA PROVINCE DE LUXEMBOURG
Actuellement (27/09), 18 cas de peste porcine africaine chez des sangliers ont été confirmés dans la zone établie depuis le 13/09 suite à la confirmation de la présence du virus.
Aucune exploitation porcine n’est touchée par la maladie. Une zone de 63000 ha a été définie autour du lieu où les premiers sangliers atteints ont été retrouvés.
Les différents niveaux de pouvoir (AFSCA-Régions) travaillent en étroite et parfaite collaboration afin d’éviter la propagation de la peste porcine africaine, et le passage de celle-ci de la population de sangliers aux exploitations porcines.
Le Service Public de Wallonie – SPW- a ouvert un call center pour que les personnes qui trouvent un sanglier mort puissent le signaler (N° 1718), et mobilisé ses Agents pour rechercher les cadavres de sangliers et les soumettre à l’analyse afin de pouvoir déterminer de manière précise la zone réellement contaminée.
Il est par ailleurs impératif de ne pas déranger les sangliers pour éviter qu’ils ne se contaminent plus entre eux par leurs mouvements, de même que pour ne pas qu’ils sortent de leur zone et n'élargissent la zone réellement infectée. Pour cette raison, l’accès aux chemins, routes et sentiers forestiers dans la zone infectée est interdit, sauf pour les activités liées à la gestion de la maladie. La chasse et l’exploitation forestière y sont aussi interdites.
De son côté, l’Afsca rappelle les mesures de biosécurité d’application en tout temps dans toutes les exploitations porcines et a rédigé des instructions destinées aux vétérinaires.
Ces instructions rappellent notamment aux vétérinaires que la peste porcine africaine est une maladie à déclaration obligatoire et ne présente pas toujours un tableau clinique clair. Si plusieurs porcs présentent des signes cliniques lors de sa visite, le vétérinaire ne peut pas exclure la peste porcine africaine. Il procède alors à un échantillonnage sur trois animaux malades avant d’appliquer tout traitement. En cas de mortalité, le cadavre peut être acheminé à l’ARSIA ou à la DGZ pour autopsie.
Elle a également pris des mesures supplémentaires dans tout le pays et dans la zone concernée (cfr site1).
Toutes les exploitations porcines connues de l’AFSCA dans la zone dite « infectée » ont fait l’objet d’un contrôle sur place, d’un inventaire des animaux présents et d’informations données à cette occasion aux détenteurs et des mesures ont été imposées dans la zone.
Un Arrêté Ministériel entrera en application ce vendredi 28/09 ordonnant la mise à mort de tous les porcs (et sangliers) domestiques dans la zone afin d’éviter le passage du virus de la faune sauvage aux porcs d’élevage, ce qui représenterait des problèmes de santé animale et économique majeurs pour toute la filière porcine belge. La mesure doit être exécutée dans les 5 jours calendrier suivant la publication de l’Arrêté (publié ce 27/09 et exécuté avant le 02/10 à minuit).
L’Agence organise la mise à mort hors de l’exploitation de tous les porcs issus d’exploitations de 10 porcs ou plus.
Pour les exploitations de moins de 10 porcs, ce sont les Bourgmestres qui sont chargés de désigner des vétérinaires agréés pour euthanasier les animaux à l’exploitation avec enlèvement des cadavres selon les instructions de l’Agence.
(1) Vous trouverez plus d’informations sur la situation en matière de peste porcine africaine via notre nouveau site web spécifique : http://www.afsca.be/ppa/.
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