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Professionnels > Denrées alimentaires > Radioactivité > Savez-vous que faire en cas d'accident nucléaire?
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Savez-vous que faire en cas d'accident nucléaire?


  1. Des contrôles standards sont-ils effectués afin de vérifier la radioactivité dans la chaîne alimentaire ?
  2. Quels sont les risques des substances radioactives sur la sécurité alimentaire ?
  3. En cas d’incident nucléaire, quelles mesures les autorités prendront-elles au niveau de la chaîne alimentaire ?
  4. Que peut faire le consommateur ?
  5. Que puis-je encore manger et boire en cas d’incident nucléaire ?
  6. Puis-je continuer à consommer des denrées alimentaires achetées au marché ou en magasin ?
  7. Quel est le risque auquel je m’expose en consommant des denrées alimentaires contaminées ?
  8. Comment puis-je reconnaître les denrées alimentaires contaminées ?
  9. J’habite juste en dehors de la zone où des mesures préventives ont été prises pour la chaîne alimentaire. Que dois-je faire ?
  10. Pendant combien de temps les récoltes seront-elles interdites dans la zone contaminée ?
  11. Mes cultures peuvent-elles être traitées à l'aide d’un produit spécifique ?
  12. Que dois-je faire de mes cultures contaminées ?
  13. Je suis agriculteur/ je cultive un potager et j’habite à proximité de l’endroit où a eu lieu l’incident. Des mesures peuvent-elles être prises pour protéger mes cultures ?
  14. Je suis agriculteur et j’habite à proximité de l’endroit où a eu lieu l’incident. Des mesures préventives peuvent-elles être prises à l’égard de mon bétail ?
  15. Les animaux en pâture doivent-ils aussi être abrités en cas d'accident nucléaire ?
  16. Dois-je prendre contact avec mon vétérinaire ?
  17. Qu’en est-il de l’eau de puits et de l’eau de pluie (citerne) ?
  18. Comment l’eau potable est-elle protégée ?
  19. L’eau potable est-elle encore propre à la consommation en cas d’accident nucléaire ?
  20. Quelle est l’utilité des comprimés d’iode ?
  21. Dans quels cas est-il recommandé d’avoir une réserve de comprimés d'iode à disposition ?
  22. Quand dois-je prendre des comprimés d’iode ?
  23. Dans quels cas est-il déconseillé de prendre des comprimés d’iode ?




 


Des contrôles standards sont-ils effectués afin de vérifier la radioactivité dans la chaîne alimentaire ?


Oui, des analyses de routine sont réalisées sur les aliments pour animaux et les denrées alimentaires, notamment les biscuits, les jus de fruits, les pâtisseries, les carottes et le sucre. Entre 2011 et 2017, ce sont au total 460 analyses qui ont été effectuées. Toutes étaient conformes.


Quels sont les risques des substances radioactives sur la sécurité alimentaire ?

Ce que beaucoup de gens ignorent, c’est que nos aliments sont toujours un peu radioactifs. Nous pouvons parfaitement faire face à cette forme naturelle de radioactivité. Le taux de radioactivité dans l’alimentation ne peut évidemment pas dépasser la norme imposée, mais cela risque toutefois d’arriver en cas d’accident nucléaire. En effet, outre les hommes, les éléments radioactifs libérés peuvent aussi contaminer les végétaux et les animaux. À long terme, ingérer de la nourriture contaminée peut augmenter le risque de cancer.


En cas d’incident nucléaire, quelles mesures les autorités prendront-elles au niveau de la chaîne alimentaire ?

Les zones auxquelles nous devons accorder une attention particulière se situent autour des sites nucléaires. La première mesure prise par les autorités consiste à avertir tous les agriculteurs de manière à ce qu'ils puissent retirer leurs animaux des prairies en temps utile et les mettre à l’étable avant le passage du nuage radioactif. En outre, le système de ventilation des étables doit être mis à l’arrêt afin d’éviter l’aspiration de particules radioactives.
Les plantes cultivées sous serre, le fourrage et les puits pour le bétail peuvent facilement être préservés si on les protège bien. En ce qui concerne les cultures en plein air, c’est plus compliqué. Nous pouvons éventuellement conseiller de récolter au plus vite, mais encore faut-il que ce soit la bonne saison et, souvent, le temps manque.
Beaucoup de choses dépendent de la nature de l’incident. Quelles sont les substances radioactives qui flottent dans l'air ? À quelle vitesse le vent les souffle-t-il sur le pays ? Par temps de pluie, les particules retombent plus vite et la contamination est plus importante.
Lorsque le nuage radioactif est passé, nous évaluons la sécurité alimentaire. Des zones sont délimitées et les équipes de mesure font leur travail. Tant que le sol ou les cultures sont trop radioactifs, les denrées alimentaires sont impropres à la consommation et ne peuvent pas être mises sur le marché. La radioactivité disparaît d’elle-même, mais cela peut prendre plusieurs années selon la nature de la contamination. Les contrôles constituent donc un projet de longue haleine, ce qui est surtout ennuyeux pour les agriculteurs qui ne peuvent pas vendre leurs produis. Quant au  consommateur, il ne subira pas de pénurie alimentaire, puisque nous pouvons importer suffisamment de produits.


Que peut faire le consommateur ?

Les mesures que nous imposons pour la vente de denrées alimentaires sont également d’application  pour les produits de votre potager et pour vos propres poules, bien que nous ne puissions pas contraindre les citoyens à s’y plier. Si vous habitez dans une zone contaminée, ne consommez pas les légumes de votre jardin et suivez les conseils des autorités.


Que puis-je encore manger et boire en cas d’incident nucléaire ?

Un incident nucléaire n’implique pas nécessairement des restrictions concernant la consommation de denrées alimentaires. Si des mesures de protection pour la chaîne alimentaire s’avèrent nécessaires en cas d’accident nucléaire, ces mesures seront les premières à être prises par les autorités. Il s’agit par exemple de rentrer le bétail, de couvrir les puits et les betteraves, de fermer les serres, etc.
Si des denrées alimentaires sont contaminées suite à l'accident, leur consommation sera bien entendu déconseillée, voire interdite. À ce moment-là, les autorités donneront des conseils appropriés et prendront les mesures de protection nécessaires.


Puis-je continuer à consommer des denrées alimentaires achetées au marché ou en magasin ?

Oui, les produits commercialisés sont sûrs.
En cas d’incident nucléaire, les autorités peuvent toutefois imposer des restrictions en ce qui concerne la consommation de certaines denrées alimentaires dans les zones contaminées. Faut-il imposer des mesures ? Lesquelles et pour combien de temps ? Tout cela dépend de l’ampleur de l’accident et de la contamination.
Si le taux de radioactivité des produits dépasse la norme de contamination autorisée, ces produits ne peuvent pas être commercialisés. L’AFSCA et l’AFCN y veillent.


Quel est le risque auquel je m’expose en consommant des denrées alimentaires contaminées ?

Le corps humain contient d’office une dose naturelle de radioactivité.
Si vous buvez ou mangez des denrées alimentaires contaminées, votre corps absorbe une part de radioactivité. Celle-ci s’accumule dans les organes et tissus  et elle ne sera éliminée ou désagrégée que progressivement.
Ce processus – la désintégration – entraîne la formation de rayonnements susceptibles d’endommager les cellules. Sur le long terme, les dommages occasionnés peuvent se manifester sous la forme d’un cancer.


Comment puis-je reconnaître les denrées alimentaires contaminées ?

Sans instrument de mesure ou sans connaissances spécifiques, on ne peut pas distinguer les denrées alimentaires contaminées de celles qui ne le sont pas : en effet, les rayonnements ionisants sont invisibles et n’ont ni goût, ni odeur.
Mais ce n’est pas un problème. Les autorités veilleront de près à ce qu’aucune denrée alimentaire contaminée ne soit mise sur le marché. Elles vous prodigueront en outre des conseils concernant les produits de votre jardin que vous pouvez encore consommer.


J’habite juste en dehors de la zone où des mesures préventives ont été prises pour la chaîne alimentaire. Que dois-je faire ?

Vous n’êtes pas tenu d’appliquer les mesures de prévention. En effet, les autorités tiennent toujours compte d’une certaine marge de sécurité lorsqu’elles déterminent les zones à l’intérieur desquelles les mesures préventives sont d’application. Les zones sont donc toujours mesurées largement. Si vous n’habitez pas dans une de ces zones, vous ne courez aucun risque de contamination.


Pendant combien de temps les récoltes seront-elles interdites dans la zone contaminée ?

Tout dépend de la contamination radioactive :
- de quelles substances radioactives s’agit-il ?
- ces substances disparaissent-elles rapidement ou ont-elles une très longue durée de vie ?
- quelle est l’intensité de la contamination ?
- la concentration des éléments radioactifs dans les produits agricoles est-elle plus ou moins forte ?
Si la contamination provient de substances qui ne s’accumulent pas, il n’y a pas de problème. Une fois le nuage passé, les substances disparaissent sans laisser la moindre contamination chez les plantes ou les animaux.
Si la contamination provient de substances qui mettent un peu plus de temps à disparaître, il est possible qu’il faille compter plusieurs semaines, voire plusieurs mois, avant que les produits soient à nouveau sûrs. Pour l’iode radioactif par exemple, la contamination diminue d'un facteur 1 000 tous les trois mois.
Par contre, si la contamination est due à des produits radioactifs ayant une durée de vie plus longue, le problème peut perdurer pendant plusieurs années. Il faudra alors envisager des cultures alternatives, des mesures de contrôle alternatives ou l’assainissement de la parcelle concernée.


Mes cultures peuvent-elles être traitées à l'aide d’un produit spécifique ?

Non, il n’existe pas de produit qui puisse être ajouté à l’eau d'irrigation pour désinfecter les végétaux d'un terrain contaminé.
Vous pouvez toutefois appliquer la recommandation qui consiste à asperger de l’eau sur vos cultures. Tout comme le ferait une averse, le fait d’asperger de l’eau d’irrigation non contaminée permet de débarrasser les végétaux d’une partie de la contamination.


Que dois-je faire de mes cultures contaminées ?

Les denrées alimentaires destinées à la consommation humaine ou animale et présentant une contamination supérieure au niveau autorisé, ne peuvent pas être commercialisées.
Une destination alternative sera en premier lieu recherchée pour ces produits, par exemple la transformation en biocarburants. En l’absence de destination alternative, toutes les denrées alimentaires contaminées devront être détruites.


Je suis agriculteur/ je cultive un potager et j’habite à proximité de l’endroit où a eu lieu l’incident. Des mesures peuvent-elles être prises pour protéger mes cultures ?

Oui. Dès le moment où des matières radioactives sont susceptibles de s'échapper, les autorités recommanderont de prendre des mesures préventives.
En grande culture, on demandera de couvrir les produits déjà récoltés. Il s'agit par exemple de betteraves amoncelées en bordure de parcelle,  fourrage entreposé dans des hangars ouverts, etc.
Les installations abritant des cultures couvertes (serres, tunnels, bacs, silos, etc.) pourront être fermées.  On demandera également de couper la ventilation ainsi que l’irrigation.
Les petites surfaces peuvent être recouvertes d’une protection en plastique (potagers, arbres fruitiers).
Évitez également que les citernes d’eau de pluie ne soient contaminées, en particulier si l’eau est utilisée pour l’irrigation de serres et de jardins ou pour l’abreuvement du bétail.
Lorsqu’un incident se produit, on ne dispose généralement que de peu de temps pour prendre de telles mesures préventives. Plus vous êtes éloigné du lieu de l’incident, plus vous aurez de temps de prendre des mesures avant l’arrivée du nuage radioactif.


Je suis agriculteur et j’habite à proximité de l’endroit où a eu lieu l’incident. Des mesures préventives peuvent-elles être prises à l’égard de mon bétail ?

En cas d'incident nucléaire, les autorités conseilleront aux agriculteurs d’une zone bien définie de rentrer leurs bêtes ou d’éventuellement les rassembler dans un endroit où elles ne pourront pas manger des matières contaminées .
Par ailleurs, il sera demandé aux agriculteurs de mettre la ventilation des étables à l’arrêt durant le passage du nuage radioactif.
La principale préoccupation est d'éviter ou de limiter la contamination radioactive des animaux et de leurs produits, tels que viande et lait. Cette contamination résulte essentiellement de l'ingestion d'aliments contaminés.
Les effets des rayonnements radioactifs sur le bétail sont similaires à ceux observés chez l’homme. Les oiseaux y sont un peu moins sensibles. Tout comme chez l’homme, les risques se manifestent surtout sur le long terme.


Les animaux en pâture doivent-ils aussi être abrités en cas d'accident nucléaire ?

En cas d'accident nucléaire, les autorités peuvent décréter une interdiction de mise en pâture pour le bétail. Le bétail doit alors être mis à l’étable et être nourri avec des aliments non contaminés. Ces mesures doivent contribuer à éviter une contamination des animaux et de leur viande ou de leur lait.
L’agriculteur doit toutefois pouvoir disposer de suffisamment de temps pour mettre son bétail à l’étable sans risquer de s’exposer lui-même.


Dois-je prendre contact avec mon vétérinaire ?

Votre vétérinaire s’efforcera sans aucun doute de répondre à vos questions. Mais il n’existe pas de traitement vétérinaire capable de combattre les effets des rayonnements ionisants. Par contre, il existe des substances qui peuvent être administrées pour réduire le transfert de radioactivité aux autres animaux.


Qu’en est-il de l’eau de puits et de l’eau de pluie (citerne) ?

L’eau de puits, de la même manière que les eaux souterraines, ne sera pas contaminé directement si le puits est recouvert d'une protection au moment du passage du nuage nucléaire.
Si l’eau provient de réserves souterraines, la contamination dépend de la profondeur à laquelle se trouve la réserve. En s’infiltrant dans le sol, une partie de la contamination radioactive peut atteindre les nappes phréatiques. Il est donc possible, si les réserves ne sont pas très profondes, que l’eau pompée soit assez vite contaminée. Si de l’eau de ce type est utilisée, il faut contrôler régulièrement le degré de contamination.
Dans le cas de citernes d’eau de pluie, il est important d’en couper l’alimentation jusqu’à ce que la radioactivité environnante soit retombée à un niveau sûr.


Comment l’eau potable est-elle protégée ?

Les compagnies des eaux sont informées de la situation par les autorités et, sur cette base, pourront prendre les mesures de précaution nécessaires.


L’eau potable est-elle encore propre à la consommation en cas d’accident nucléaire ?

Vous pouvez en principe continuer à boire l’eau du robinet, sauf si une autre recommandation est émise par les autorités.
Environ deux tiers de l’eau potable distribuée en Belgique provient de réserves souterraines. Cette eau est protégée à l’encontre d’une contamination rapide par les précipitations atmosphériques.
Le tiers restant provient du captage d’eaux de surface qui, elles, pourraient être directement contaminées par le nuage radioactif. En cas d'accident nucléaire entraînant la libération de matières radioactives dans l’environnement, ces captages seront temporairement interrompus.
Dans tous les cas, des relevés seront réalisés afin de vérifier l’absence de contamination dans l’eau de distribution et la distribution des eaux contaminées sera bloquée.


Quelle est l’utilité des comprimés d’iode ?

En cas de rejets nucléaires, de l’iode radioactif est susceptible d’être libéré. Le contact avec des isotopes radioactifs d’iode peut entraîner le développement d’un cancer de la thyroïde.
En ingérant au bon moment de l’iode stable, non radioactif, vous faites en sorte que la thyroïde soit déjà saturée et qu’elle n’absorbe plus d'iode radioactif.
Les comprimés d’iode n’offrent toutefois pas de protection à l’encontre d'autres matières radioactives. La mesure la plus importante reste dès lors de mettre à l’abri.


Dans quels cas est-il recommandé d’avoir une réserve de comprimés d'iode à disposition ?

Il est recommandé à tous les habitants des communes situées dans une zone de 20 kilomètres autour d'une installation nucléaire (10 kilomètres dans le cas de l’IRE de Fleurus) d’appliquer le principe de précaution en ayant une réserve de comprimés d'iode chez eux. Il est également conseillé aux collectivités (écoles, entreprises, …) situées dans cette zone de s’approvisionner préventivement en comprimés d'iode dans une pharmacie.
Dans toute la Belgique, les groupes vulnérables, tels que les enfants et les adolescents jusqu’à 18 ans, les femmes enceintes et les femmes qui allaitent sont également invités à se procurer une boîte de comprimés d'iode.
Il est également demandé aux collectivités qui prennent soin de nourrissons et d’enfants (garderies, écoles primaires et secondaires, … ), sur l’ensemble du territoire belge, de s’approvisionner  préventivement en comprimés d'iode dans une pharmacie.


Quand dois-je prendre des comprimés d’iode ?

La prise de comprimés d’iode n’a de sens qu’en cas d'accident nucléaire. Dès lors, conservez soigneusement ces comprimés.
Ne les prenez jamais de votre propre initiative, attendez une recommandation de la part des autorités. Elles informeront les citoyens via les médias sur la nécessité ou non de prendre ces comprimés. Cette recommandation pourra être limitée à une zone bien précise ou à un groupe spécifique de la population, tel que les femmes enceintes ou les enfants en bas âge.


Dans quels cas est-il déconseillé de prendre des comprimés d’iode ?

La prise de comprimés d'iode est contre-indiquée chez une petite minorité de personnes. Il s'agit des personnes allergiques à l’iode et de celles atteintes d'une maladie rare de la peau ou de troubles thyroïdiens.
La notice donne un aperçu complet de tous les cas où il est préférable d'éviter l’utilisation de comprimés d’iode. Un médecin généraliste ou spécialiste pourra également fournir des conseils à ce sujet.
En ce qui concerne les femmes allaitantes, il n’y a normalement pas de raison d’interrompre l'allaitement.

Notre mission est de veiller à ce que tous les acteurs de la chaîne fournissent aux consommateurs et les uns aux autres une assurance optimale que les aliments, les animaux, les plantes et les produits qu’ils consomment, utilisent ou détiennent sont fiables, sûrs et protégés, maintenant et à l’avenir.

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